Insertion par l'activité agricole à Cussac - Le Comptoir Fraternel
Découvrez nos programmes d’aide à la réinsertion en Haute-Vienne
Vous souhaitez changer de voie professionnelle ?
Le Comptoir Fraternel à Cussac vous propose l'ARP pour vous aider à surmonter vos contraintes.
Notre mission
Notre association a pour mission d'accompagner les personnes en recherche de reconversion professionnelle dans le domaine agricole ou tout autre type de secteurs d'activités.
À travers toutes les activités présentes sur notre exploitation maraîchère, nous apportons un soutien complet qui va de la formation jusqu'aux opportunités d'emploi, tout en encourageant la croissance personnelle.
Notre objectif est de créer des parcours d'insertion durables et l'épanouissement pour les personnes accueillies.
Les témoignages des encadrants
Témoignage de Virginie Anglard, conseillère en insertion professionnelle
Je ne l'ai pas choisi. La présence d'une CIP est obligatoire sur un chantier (cahier des charges). D. DUCROS m'a sollicitée lors d'un CTA, puis une convention de sous-traitance a été signée entre Respir et Le Comptoir Fraternel. J'ai commencé à intervenir dès la création du chantier, en juin 2021.
Quel est ton rôle auprès des personnes en insertion ?
Mon rôle : Le recrutement (animation de la plateforme de l'inclusion, prise de rendez-vous et entretiens de recrutement). L'accueil des salariés dans le cadre d'entretiens individuels : diagnostic des freins et des atouts, régulation des problématiques, élaboration d'un projet professionnel réaliste, évaluation du projet (immersions en entreprise), mise en relation avec des personnes ressources (Pôle-emploi, CAP emploi, travailleurs sociaux, organismes de formation, employeurs, etc.), mise en place d'un plan d'action, sécurisation du parcours. En fait, après les avoir recrutés, l'essentiel de ma mission est de préparer les salariés à s'en aller !
Comment s'articulent tes missions avec celles de Gregory / Matthieu ?
Mathieu est mon alter ego, version technique (lui aussi indispensable, car lié au cahier des charges). Je suis en lien constant avec lui pour vérifier que chaque salarié trouve sa place sur le dispositif. C'est lui qui m'informe des progrès ou des difficultés rencontrées. Il veille également, en mon absence, à l'avancée des démarches et projets en rappelant les rendez-vous pris avec des partenaires, les participations à des manifestations thématiques, etc. Il m'alerte immédiatement en cas de difficultés rencontrées par les salariés. Il est extrêmement vigilant et favorise ma réactivité. Il participe aussi aux recrutements chaque fois qu'il le peut. Concernant Gregory, je n'ai pas de lien professionnel particulier. En fait, son poste n'existe habituellement pas sur les dispositifs d'insertion. Mais il peut contribuer, par ses observations, à la mise en lumière des capacités/aptitudes des salariés en insertion.
Comment vois-tu la finalité de ton travail ?
Qu'est-ce qui te plaît dans ce que tu fais ?
Tu as compris la finalité de mon travail : contribuer à la réalisation d'un projet de vie/professionnel pour chaque salarié.
Les voir évoluer, se stabiliser, se sécuriser sur le chantier est un bonheur qui me porte depuis 30 ans.
Témoignage de Matthieu, encadrant technique
Qu'est-ce qui t'a amené à travailler au Comptoir fraternel, depuis combien de temps y es-tu ?
La rencontre avec Grégory et Jean-François et la proposition de travailler dans une structure qui alliait social et maraîchage.
Quel est ton rôle auprès des personnes en insertion ?
Je fais le pont entre les nécessités de l'exploitation, au niveau des consignes techniques à appliquer, et leur envie de (re)trouver une activité professionnelle. J'essaie d'être à l'écoute, en situation de travail, de leurs difficultés, leur progrès/épanouissement.
Comment s'articulent tes missions avec celles de Grégory / Virginie ?
Je suis le relais des consignes de Grégory auprès des salariés et j'essaie, tant que faire se peut, d'être force de propositions quant à l'activité maraîchère. Avec Virginie, j'ai un peu le même rôle, mais au niveau socio-professionnel.
Comment vois-tu la finalité de ton travail, et qu'est-ce qui te plaît dans ce que tu fais ?
Je n'ai que très peu d'expérience dans ce métier, c'est mon premier emploi dans ce genre de structure et aucune formation, mais je pense que la finalité de mon poste est de redonner goût à une certaine activité professionnelle et de montrer qu'il est possible de s'épanouir à travers celle-ci, pour peu qu'elle soit exempte d'humiliation ou douleur physique et/ou psychologique. J'essaie d'être exemplaire à ce niveau. En revanche, ayant eu plusieurs expériences au niveau maraîchage pur, il me plaît de travailler dans ce domaine, mais en équipe, cela devrait être le cas de toute exploitation maraîchère !!
Salariés, mais aussi bénévoles dans des associations d'insertion, qu'est-ce qui vous motive ?
De voir des gens reprendre leur vie en main et s'émerveiller de faire pousser des légumes.
Les témoignages des salariés
“Mon parcours a été chaotique, j’ai été déscolarisée assez tôt, puis j’ai eu mes enfants. Sans permis ni moyen de locomotion, j’ai été orientée ici par mon assistante sociale, et j’ai eu envie d’essayer, mon père étant agriculteur. Très à l’écoute, l’équipe m’a formidablement accueillie, sans préjugé.
J’ai senti tout de suite que j’étais à ma place, les mains dans la terre. La terre, c’est la sérénité... J’ai commencé par les semis, puis l’apprentissage des techniques maraîchères, la construction des serres et des structures de pousse. Grégory, le chef de cultures, et Matthieu l’encadrant technique maîtrisent parfaitement leurs sujets : toute question trouve une réponse constructive, bienveillante.
La discrimination n’existe pas ici. Mon contrat d’insertion s’achèvera en mars, et mon objectif, c’est un emploi dans une entreprise de maraîchage. J’ai entamé une remise à niveau au Greta de Saint-Junien et passé mon brevet de sécurité routière. Et depuis mi-décembre, j’ai mon propre scooter… ”
